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J'arpente les rues au gré du hasard et me laisse porter par l'expérience de ce lieu habité. Je ne sais pas réellement où je suis, je m'y perds souvent d'ailleurs, même avec un plan. Ce que j'y vois n'est pas forcément ce que vous y voyez et ni ce que j'y verrai demain. La perception de l'enveloppe corporelle de la ville est subjective, partielle et changeante. La ville, elle-même, mue cycliquement, pour parfois devenir étrangère.

 

Des fois, je m'échappe de la ville, à moins que ce soit elle qui ne m'échappe. Et me voici dans des zones périphériques de transit, où on attend, avant de partir ailleurs.Mais pour toujours revenir vers elle.  

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